Rescue movie | Australie | |
ou The Osiris child : Science-fiction volume one
Un film d'aventure/action SF qui démarre sur les chapeaux de roues, ou presque (dans l'intro la "voiture" n'a pas de roues...).
Le film commence avec la voix de la fille du héros qui nous propose un mystère, une quête à l'autre bout de l'univers.
Mais dans le présent elle traverse le désert avec son père à bord d'un "landspeeder", il lui explique ce qu'ils font là, que la planète-colonie Osiris sera leur nouveau foyer. Et pourquoi ils ne seront pas ensemble la semaine suivante.
Le lendemain matin, il se réveille dans sa chambre, à bord de la base militaire aérienne au-dessus d'Osiris. Il consulte sa boîte mail (qui s'appelle sans doute autrement) mais les communications sont coupées. Leur Commander leur fait un topo : une émeute de prisonniers fait rage dans le camp de travail planétaire. Mais le bras droit de la commander, un ami à lui, vient lui expliquer la réalité de la situation : il n'a que 23h pour sauver sa fille.
Comment vous dire que dans son genre, disparate, d'action/aventure, Osiris est plutôt une bonne surprise ? Sans être hyper originale l'histoire dévoile un certain nombre d'éléments rares et émoustillants : une course-poursuite dans les nuages (sans doute le meilleur morceau), de beaux hand-made¹ monstres, des flashs-back sur Terre, des effets spéciaux réussis, une narration anachronique, un génocide à éviter, un final étonnant...
Mais les qualités d'Osiris font aussi ses défauts : ses monstres (oripeaux) sont franchement boîteux, sa narration sent le bricolage, et son histoire balance entre SF militaire, carcérale, planet opera, survival... les plus exigeants verront le film faire ce qu'il veut, ce qu'il peut...
Son découpage un peu artificiel, c'est-à-dire moyennement organique dans le jargon, voire l'ellipse énorme qui sent la scène cutée au dernier moment (ou le trou scénaristique, au choix).
Mais les problèmes et questions qu'Osiris semble poser, c'est qu'avec un scénario flaibard mais honnête, une bonne mise en scène et des FX qualitatifs, une partie du public reste sceptique et n'adhère pas. Le public le plus exigeant souhaite de l'originalité, tant que le film est compréhensible et fait à leur convenance. Alors, en admettant que l'équation soit possible (c'est vrai qu'on en vu quelques uns) elle n'est pas infaillible pour autant. La preuve, c'est que si Osiris a effectivement des faiblesses, pêchant par trop vouloir peut-être, faut-il vraiment regretter une absence de codes ou un plan scénaristique claudiquant ?
C'est vrai qu'en hésitant entre le space opera (un genre coloré) et la SF militaire (plus réaliste), difficile de se lâcher complètement. Difficile de créer des personnages charismatiques dans des conditions si peu propices au fun.
Troisième question, le titre original (The Osiris child : Science-fiction volume one) est-il simplement un coup marketing façon épisode IV ou y avait-il une vraie intention à la sortie de la première version du script ?
Et enfin, est-ce vraiment sérieux de mettre le terme "Science-fiction" dans un titre de film de science-fiction ?
Donc : un PETIT film qui sans vraiment convaincre, fonctionne assez bien comme un grand (puisque tous les critiques s'échinent à le comparer aux grands).
Une petite bouffée d'oxygène que ce PETIT film d'aventures/action scifi au milieu de la déferlante de "GRANDS" films pseudo-réalistes (ou plus rapprochés dans le temps) à la mode : Moon, Seul sur Mars, The Last day on Mars, Patati-patata sur Mars en passant par la lune, j'ai envoyé ma Tesla sur Mars... qui accompagnent le renouveau de la reconquête spatial.
A réserver aux amateurs de SF, donc, qui pourront le ranger derrière Prisoners of power et consorts.
Un peu comme le Cinquième élément, donc. Un coup moyen, un coup sympa.
Le film commence avec la voix de la fille du héros qui nous propose un mystère, une quête à l'autre bout de l'univers.
Mais dans le présent elle traverse le désert avec son père à bord d'un "landspeeder", il lui explique ce qu'ils font là, que la planète-colonie Osiris sera leur nouveau foyer. Et pourquoi ils ne seront pas ensemble la semaine suivante.
Le lendemain matin, il se réveille dans sa chambre, à bord de la base militaire aérienne au-dessus d'Osiris. Il consulte sa boîte mail (qui s'appelle sans doute autrement) mais les communications sont coupées. Leur Commander leur fait un topo : une émeute de prisonniers fait rage dans le camp de travail planétaire. Mais le bras droit de la commander, un ami à lui, vient lui expliquer la réalité de la situation : il n'a que 23h pour sauver sa fille.
Comment vous dire que dans son genre, disparate, d'action/aventure, Osiris est plutôt une bonne surprise ? Sans être hyper originale l'histoire dévoile un certain nombre d'éléments rares et émoustillants : une course-poursuite dans les nuages (sans doute le meilleur morceau), de beaux hand-made¹ monstres, des flashs-back sur Terre, des effets spéciaux réussis, une narration anachronique, un génocide à éviter, un final étonnant...
Mais les qualités d'Osiris font aussi ses défauts : ses monstres (oripeaux) sont franchement boîteux, sa narration sent le bricolage, et son histoire balance entre SF militaire, carcérale, planet opera, survival... les plus exigeants verront le film faire ce qu'il veut, ce qu'il peut...
Son découpage un peu artificiel, c'est-à-dire moyennement organique dans le jargon, voire l'ellipse énorme qui sent la scène cutée au dernier moment (ou le trou scénaristique, au choix).
Mais les problèmes et questions qu'Osiris semble poser, c'est qu'avec un scénario flaibard mais honnête, une bonne mise en scène et des FX qualitatifs, une partie du public reste sceptique et n'adhère pas. Le public le plus exigeant souhaite de l'originalité, tant que le film est compréhensible et fait à leur convenance. Alors, en admettant que l'équation soit possible (c'est vrai qu'on en vu quelques uns) elle n'est pas infaillible pour autant. La preuve, c'est que si Osiris a effectivement des faiblesses, pêchant par trop vouloir peut-être, faut-il vraiment regretter une absence de codes ou un plan scénaristique claudiquant ?
C'est vrai qu'en hésitant entre le space opera (un genre coloré) et la SF militaire (plus réaliste), difficile de se lâcher complètement. Difficile de créer des personnages charismatiques dans des conditions si peu propices au fun.
Troisième question, le titre original (The Osiris child : Science-fiction volume one) est-il simplement un coup marketing façon épisode IV ou y avait-il une vraie intention à la sortie de la première version du script ?
Et enfin, est-ce vraiment sérieux de mettre le terme "Science-fiction" dans un titre de film de science-fiction ?
Donc : un PETIT film qui sans vraiment convaincre, fonctionne assez bien comme un grand (puisque tous les critiques s'échinent à le comparer aux grands).
Une petite bouffée d'oxygène que ce PETIT film d'aventures/action scifi au milieu de la déferlante de "GRANDS" films pseudo-réalistes (ou plus rapprochés dans le temps) à la mode : Moon, Seul sur Mars, The Last day on Mars, Patati-patata sur Mars en passant par la lune, j'ai envoyé ma Tesla sur Mars... qui accompagnent le renouveau de la reconquête spatial.
A réserver aux amateurs de SF, donc, qui pourront le ranger derrière Prisoners of power et consorts.
Maintenant, sachant que la "bonne" SF est censée soulever de grands problèmes sociaux et/ou philosophiques, faut-il trouver un thème de fond à Osiris ? Faut-il trouver un engagement artistique ou un essai d'historiographie au fait d'évoquer des camps de prisonniers en colonie, des créatures créées pour écraser les autochtones ? Je vous laisse seul juge.
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