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Hyper tension 2 [Film] 2009

Action | USA |

Comment j'ai cranqué à la voyure de cé movie (expression québécoise) !!

Ciné - Une "action comedy" déjantée : Hypertension 2
Quand je suis tombé sur ce film, je n'avais ni vu le premier, et Hardcore Henry n'était pas encore sorti ; c'était une grosse claque qui venait de nulle part. De nulle part, vraiment ? C'est ce que nous allons voir.

En pixel art (les deux Crank sont très inspirés par le jeu vidéo), deux types tombent d'un hélicoptère qui survole la ville, sur une musique industrielle, et le titre CRANK puis HIGH VOLTAGE qui clignote en négatif. On passe en film live : Jason Statham rebondit sur une voiture et retombe dix mètres plus loin, face caméra. Sur ce une fourgonnette arrive, NEUF types en descendent, le décollent du bitume à la PELLE (oui oui : à la pelle) et l'embarquent¹. Après qu'un présentateur de JT nous ai répété la scène² mot pour mot, on retrouve Statham (Chev Chelios) sur une table d'opération dans une clinique clandestine. On lui retire son cœur de lion, destiné à un riche client, et lui remplace par un artificiel. La principale opération effectuée, les médecins discutent du schéma de découpe. En apprenant qu'on va tout lui prendre jusqu'à son appareil géniteur, il fait un bond et trucide les médics avec leurs propres outils médicaux. On sent tout-de-suite que le spectacle va être, disons, testiculé et bien limitless. Évidemment c'est du grand n'importe quoi, mais c'est dynamique vu que le mec oscille entre coups de mou et recharges en triphasé, et puis qu'il est pas mal pressé de récupérer son vrai cœur (la batterie du cœur artificiel est provisoire, prévue pour servir le temps de l'opération).
Autre fait intéressant, c'est qu'il y a beaucoup de petits nichons, et ça change (on est en 2009). C'est d'ailleurs tout ce qu'il y a de bon goût dans cette bande, ce goût du vrai³.

 

Un montage hystérique, un thème sonore détendu. Du style. Crank, c'est un peu la succession de Dobermann, Desperado, Street Trash, Enfermés dehors, Pusher... Et allez, avec un peu de Shocker aussi. Pas moins. C'est pas toujours égal mais ça réserve de bons moments. Le concept étant basé sur une surenchère permanente, l'épisode est à deux doigts de faire de son personnage principal un super-héros. Le premier film, c'était du pipi de chat à comparer, et pourtant il était déjà assez incroyable.
Dans le premier épisode, Chev Chelios devait prendre des excitants et se maintenir en mouvement pour contrecarrer les effets d'un poison qu'on lui avait injecté pendant son sommeil. C'est ici d'électricité qu'il a besoin pour rebooster la batterie du cœur artificiel. La caméra est survoltée aussi, et c'est tourné à Los Angeles, dans la rue, voire même à l'insu des habitants pour certaines scènes. Ce qui a pour effet d'accentuer une sorte de réalisme, pris sur le vif.

Pour qui ne craint pas le mauvais goût, Crank est une action comédie à ne pas rater...



1. Et dire qu'on disait de Dobermann qu'il était "BD" et de mauvais goût, avec ses conducteurs de fourgons blindés qui râpent le bitume ou Romain Duris se faisant flinguer la nouille !
2. Pour l'effet réaliste et une immersion rapide, sûrement.
3. Le Goût du vrai est par ailleurs le titre d'une conférence d’Étienne Klein.

Action, science-fiction, cinéma, mutations, kaiju, critique, analyse, Jason Statham, Amy Smart

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