Film catastrophe | USA | |
Une vue de Central Park prise au caméscope. Rob et Beth, un jeune couple, euphoriques, se réveillent d'une nuit ensemble. Au plan suivant, le caméscope a changé de main. Il changera encore de main, et c'est Hudson qui s'occupera finalement de prendre les messages des copains pendant la soirée d'adieu de Rob. Alors que Rob et Beth sont séparés.
Le soir venu, alors que ce dernier se confie à son frère Jason et Hudson, qui lui remontent le moral, un énorme bruit retentit dans la ville et l'électricité est coupée. Ils sont sous le choc mais une explosion se produit au loin, et les retombées de projectiles les obligent à quitter la terrasse. En bas, tout New-York est sorti aussi, et court dans la rue en criant. La tête de la statut de la liberté est projetée et tombe à côté de nous (ce serait une référence à la Planète des singes, je crois que c'est plutôt une référence au terrorisme mais bref). Quelque chose de vivant et d'énorme frôle un building, qui s'effondre. Le groupe d'amis est pris dans la tourmente. Très vite les militaires arrivent et les civils commencent à être évacués. Mais Rob veut retrouver Beth et fait marche arrière.
Le soir venu, alors que ce dernier se confie à son frère Jason et Hudson, qui lui remontent le moral, un énorme bruit retentit dans la ville et l'électricité est coupée. Ils sont sous le choc mais une explosion se produit au loin, et les retombées de projectiles les obligent à quitter la terrasse. En bas, tout New-York est sorti aussi, et court dans la rue en criant. La tête de la statut de la liberté est projetée et tombe à côté de nous (ce serait une référence à la Planète des singes, je crois que c'est plutôt une référence au terrorisme mais bref). Quelque chose de vivant et d'énorme frôle un building, qui s'effondre. Le groupe d'amis est pris dans la tourmente. Très vite les militaires arrivent et les civils commencent à être évacués. Mais Rob veut retrouver Beth et fait marche arrière.
Un film catastrophe sur fond de Kaiju, filmé caméra à l'épaule, qui a retenu les leçons du slasher. Dix ans après Godzilla, les monstres géants commencent à s'installer aux US. Un rescue movie, aussi, si ce modèle persévère¹.
New-York transformé en zone de guerre, avec des tentes de médecins dans les sous-sols pour accueillir les centaines, les milliers de blessés... C'est encore le terrorisme en toile de fond, véritable trauma collectif.
Mais la qualité d'écriture du sous-texte n'a aucune importance à ce niveau de suspense et d'immersion... le scénario devient avant tout un indispensable outil technique.
La contrainte avec le found-footage, c'est de trouver le moyen de faire les coupes. Arrêter le caméscope pour revisionner un passage, c'est une coupe, le noir des coupures d'électricité en est une autre... mais avec le fond vert, tout devient plus simple. Du moins sur le plan du séquencier.
Mais aussi, avec une menace unique, comment rebooter l'intérêt du spectateur ? C'est comme les zombies, ils sont dangereux mais lents. Un seul ennemi implique de grandes contraintes. Et donc, ils sont silencieux, comme invisibles. D'ailleurs, que ce monstre-ci soit si peu visible facilite le réalisme du monstre géant : J.J. Abrams et Del Toro feront de même avec les leurs.
Deux "suites" à Cloverfield ont été mises en chantier sur le tard : 10 Cloverfield lane et The Cloverfield paradox. Sans être des suites à proprement parler, les films se déroulent dans le même univers : le "cloververse". Un thriller en huis-clos, tout d'abord, qui semble reprendre un scénario de Metal hurlant chronicles (le 2e épisode) et qui n'avait, initialement, rien à voir avec le premier film. Gros succès au box-office, surfant sur celui retentissant du premier. Puis une autre suite, un huis-clos à bord d'un satellite. Pas mal mais nettement inférieurs à l'original qui était particulièrement spectaculaire.
Les rumeurs précédant la sortie du premier film tournaient autour de Godzilla, mais plus particulièrement de Cthulhu² dont la société de production avait racheté les droits. L'idée aurait en fait été inspirée par le bloop, un mystérieux son d'ultra-basse fréquence marin entendu en 1997 (dans la réalité), et tout portait à croire (dans le film) qu'il s'agit d'un monstre marin réveillé par une société japonaise extrayant du sol marin un ingrédient pour une boisson énergisante (wtf ?!) : le satellite de l'entreprise se serait écrasé sur sa propre plateforme d'extraction... C'est ce que disent les bonus cachés du DVD en tout cas.
Technique, spectaculaire, vous êtes prévenu !
1. je ne sais pas s'il a déjà été formalisé : Il faut sauver le soldat Ryan, Supernova, Osiris... Le "rescue movie" étant un code similaire au buddy movie, sauver quelqu'un étant l'enjeu du film, ou partie du film.
2. Une création de H.P. Lovercraft, de la SF horrifique : L'Appel de Cthulhu (1928).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire